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so51seayou

La prise en main, première sortie à la mer

Dernière mise à jour : 24 nov. 2020


Ce 29 juillet, la météo est favorable pour une prise en main facile. L'appareillage est aisé, le voilier plus manœuvrant que son prédécesseur. Nous voilà en route pour l'écluse du Légué. Approchant, nous prévenons les éclusiers que nous sommes en train de prendre en main le bateau. Le personnel est accueillant et prévenant : l'amarrage sur les pendilles se passe au mieux. L'un d'eux revient nous voir avec le petit fascicule du fonctionnement de l'écluse et du pont tournant et nous explique la procédure de passage, notamment celle du dernier sas.

Entre temps, le bassin s'est vidée. Nous entrons en Manche par 10 à 15 kts de Noroît. Dès la sortie du chenal, nous sommes sous voile et Sea You part en direction du Val André. Il marche bien.


Pour l'instant, nous avons 2 problèmes à résoudre :

- le loch ne fonctionne pas ;

- la fonction GPS du traceur extérieur, non plus.

Il y a toujours quelque chose à faire... le voilier est sous pilote, je plonge dans la cabine avant pour me faire inonder à la sortie de l'eau de la sonde du loch. Rien ne s'oppose à ce qu'elle fonctionne mais pour autant cela ne marche toujours pas.

Pour le GPS... je cherche. Cependant, ceux de l'AIS et celui du traceur intérieur fonctionnent. Donc on se débrouille.

Au fait, le loch s'est mis à refonctionner... mais le panneau de contrôle du pilote s'est débranché.

Il y a toujours un quelque chose à faire sur un bateau. Toujours un appareil à rebrancher, à remettre en route, un boulon à revisser. Parfois, c'est simple et évident, parfois on tâtonne et c;'est alors que l'on appelle la Hot Line de Vincent, en l'assaillant de questions qui apparaissant rétrospectivement sans grand intérêt ! Il y répond chaque fois avec une grande gentillesse.


Nous rentrerons à la marée de 2H00 du matin. Après des bords en baie de Saint-Brieuc, dans la zone des futures éoliennes... nous décidons de dîner devant le Verdellet de Pléneuf.

Alors dans l'ordre, il faut :


- découvrir comment on abat la grand-voile sur un enrouleur de mât ;

- préparer le mouillage ;

- s’apercevoir qu'en regréant l'enrouleur de génois j'ai mis l'ancre (20 kg) du mauvais côté ;

- repartir vers la mer le temps de faire de la musculation pour repositionner cette ancre sur le bon davier ;

- se rendre compte que j'ai fait un twist avec la chaîne, encore 80 m à passer d'un côté puis de l'autre...

Bref c'est bon on peut y aller après avoir manipuler 240 m de chaîne de 10. Ça fait de gros bras.

Le dîner est idyllique. Que l'on est bien en mer !

Déjà il faut rentrer. Nouveaux problèmes :

- savoir remonter l'ancre sans faire de bourrage ;

- constater que les feux de navigations ne semblent pas fonctionner et apprendre la procédure (ce sont ceux en têtes de mât qui sont opérants, plus ceux du ponts et pour les allumer, il y a une combinaison magique d'interrupteurs à faire sur le panneau électrique.


Nous progressons dans la connaissance de Sea You.


Dans le silence, à la voile sous la lune, le moment est exceptionnel.



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